Le prix des abonnements téléphoniques baisse en Belgique
Les prix des abonnements de télécommunications mobiles ont, dans l’ensemble, évolué “favorablement” pour les consommateurs, entre 2019 et 2024, selon une analyse réalisée par l’IBPT, le régulateur du secteur des télécoms.
Pour les consommateurs ayant des besoins limités en données mobiles (jusqu’à 10 GB inclus), le prix de l’abonnement le moins cher comprenant 1,2 ou 5 GB sur le marché est resté stable, à 15 euros par mois, entre 2021 et 2024, constate le régulateur.
En revanche, le montant minimum pour un abonnement d’au moins 10 GB a baissé, de 27 euros en 2019 à 15 euros en 2024. “En outre, l’écart entre la solution la moins chère et les marques plus chères s’est réduit, ce qui peut indiquer une pression concurrentielle accrue”, observe l’Institut belge des services postaux et des télécommunications dans un communiqué.
Arrivée d’un quatrième opérateur
Un consommateur ayant des besoins en données moyens (plus de 10 GB) a vu le montant minimum qu’il doit payer pour répondre à ses besoins diminuer “de manière significative”, toujours selon l’IBPT. Par exemple, pour 20 GB mensuels, les consommateurs devaient débourser au moins 39 euros il y a cinq ans, contre 15 euros en janvier 2024.
Enfin, des abonnements pour les consommateurs ayant des besoins en données très élevés (à partir de 100 GB) ont fait leur apparition sur le marché en 2021, avec des prix en baisse ces dernières années. Pour des besoins en données de l’ordre de 100 GB et 200 GB, le montant minimum a diminué, passant de 50 euros par mois en 2021 à respectivement 39 euros et 47 euros en 2024. Le choix reste toutefois limité en raison du nombre restreint de marques offrant de tels volumes de données, constate-t-on.
L’IBPT attribue l’évolution globalement favorable du marché pour les consommateurs notamment au fait que les grands opérateurs ont ainsi déjà anticipé l’arrivée du quatrième opérateur de réseau Digi par le biais de marques secondaires telles que Scarlet, Mobile Vikings et hey!. Le régulateur estime tout de même que des améliorations sont encore possibles: “en effet, l’étude internationale des prix de décembre 2023 de l’IBPT montre que, quand bien même pour des besoins en données moyens la Belgique se situe dans la moyenne, elle reste plus chère que ses pays voisins pour les besoins en données limités et très élevés”.