À partir de ce mois-ci, les assureurs sont autorisés à augmenter le prix de votre assurance incendie de 3,69 pour cent. Même s’il s’agit d’une augmentation limitée par rapport à l’année précédente, elle est et restera une raison pour de nombreuses personnes d’économiser autant que possible. Comparateur.be vous explique ce que vous pouvez faire.
Comment est calculée votre prime d’assurance incendie ?
Cette prime est basée sur l’indice ABEX. Il est calculé tous les six mois, en mai et en novembre. L’indice ABEX, ou « indice de l’Association Belge des Experts », indique l’évolution des prix de construction. Ces prix sont déterminés par le prix des matériaux de construction/matières premières d’une part, et par les salaires des ouvriers du bâtiment d’autre part. Le montant pour lequel les biens sont assurés contre les dommages par les assureurs suit cet indice.
Le dernier calcul de prix a eu lieu à la fin du mois de novembre 2023 et a entraîné une augmentation des primes de 3,69 pour cent. C’est une grande différence par rapport aux 10,8 pour cent de 2022, mais c’est une raison suffisante pour chercher à faire des économies afin de limiter votre prime.
Une augmentation qui fait mal
À partir de janvier 2024, les assureurs pourront appliquer ce nouvel indice à votre prime d’assurance incendie. Environ 98 pour cent des assureurs utilisent l’indice ABEX pour ajuster le montant de leurs primes. Certains indexent leurs primes d’assurance d’un pourcentage encore plus élevé ; d’autres, en revanche, n’appliquent pas intégralement l’indexation.
Cela signifie qu’en comparant correctement les assureurs, vous pouvez limiter un peu l’augmentation de votre prime. Mais il existe d’autres astuces pour obtenir l’assurance incendie qui vous convient le mieux.
1. Ne soyez pas trop fidèle à votre assureur
Admettez-le, c’est quand même bizarre : les Belges se précipitent vers le fournisseur d’énergie ou le supermarché qui propose les prix les plus bas, mais lorsqu’il s’agit d’assurance, ils comparent beaucoup trop peu. De nombreux clients restent chez le même assureur où ils sont clients depuis vingt ans, sans même y réfléchir. Chaque année, ils paient sagement leur prime, sans vérifier s’il existe de meilleures alternatives sur le marché. Ce n’est pas toujours le choix le plus intelligent.
Une bonne comparaison s’avère presque toujours payante à long terme. En effet, si votre situation familiale change, par exemple, peut-être que votre assurance incendie actuelle n’est plus adaptée à vos besoins.
2. Comparez, comparez, comparez !
Tous les assureurs ne pratiquent pas la même tarification ou ne suivent pas l’indexation de la même manière. C’est pourquoi il est toujours utile de comparer régulièrement l’offre des assureurs. Vous pouvez le faire facilement avec Comparateur.be, par exemple. La plateforme en ligne vous donne un aperçu clair des meilleures offres des différents assureurs pour la police « responsabilité locative » (= assurance habitation ou assurance incendie). Vous pouvez également comparer facilement le prix des garanties complémentaires telles que le contenu, le vol ou l’assurance familiale.
3. Adaptez le montant de votre assurance contenu (en cas de besoin)
L’assurance contenu ne couvre pas les dommages causés au bâtiment dans lequel vous vivez, mais à ce qu’il contient : votre contenu. Cela correspond donc à tout ce que vous pouvez emmener avec vous. Prenez, par exemple, votre lit, votre télévision, votre ordinateur et tous les autres appareils électriques, tous vos meubles, vos vêtements et même le contenu de votre véhicule. Le plus important est de bien estimer la valeur réelle de son contenu. Pour cela, faites un inventaire de tous vos biens de valeur à la maison. Ainsi, vous ne serez ni « sous-assuré » ni « surassuré ».
4. Augmentez votre franchise
La franchise est la partie du dommage que vous payez de votre poche en cas de sinistre couvert par votre assurance incendie. Calculez combien d’argent vous pouvez économiser par an sur votre prime en optant pour une franchise un petit peu plus élevée : 500 euros au lieu de 250 euros, par exemple. L’assureur vous calculera généralement une prime annuelle plus faible, car il devra débourser moins en cas de sinistre.