Un kot d’étudiant est couvert automatiquement par l’assurance habitation des parents. Mais qu’en est-il lorsqu’un étudiant veut poursuivre sa vie en colocation avec des amis après ses études ? Y a-t-il alors d’autres règles à respecter ?
Pendant les études
Les étudiants encore domiciliés chez leurs parents ne doivent pas souscrire une assurance incendie supplémentaire étant donné que le kot est automatiquement couvert par l’assurance habitation des parents. Vérifiez toutefois auprès de votre assureur ce que couvre exactement l’assurance incendie dans ce cas.
Si nécessaire, demandez une extension de votre police. Vérifiez également si le contenu du kot d’étudiant est couvert en cas d’incendie ou de dégâts des eaux. En effet, ce n’est pas toujours le cas.
Et si des étudiants diplômés continuent à vivre ensemble ?
La situation est différente si votre fils ou votre fille reste dans la ville universitaire après avoir terminé ses études, même s’il ou elle travaille déjà. Dans certaines villes, les autorités exigent alors que le domicile soit officiellement mis à jour en fonction de la nouvelle adresse. L’assurance habitation standard des parents ne s’applique alors plus. Comme tout locataire ‘ordinaire’, il incombe au locataire de souscrire une assurance habitation responsabilité locative (assurance incendie) distincte pour son propre appartement ou studio.
Vivre en colocation : formules spéciales
La colocation gagne en popularité. C’est pourquoi certaines compagnies d’assurances ont développé une nouvelle assurance pour les colocataires. Celle-ci est destinée spécifiquement aux personnes vivant en colocation qui ne sont pas officiellement considérées comme un ménage ou une famille. Cette assurance spéciale offre une couverture complète pour tous les colocataires en cas de responsabilité légale pour les dommages causés à la résidence commune ou aux logements voisins. Souvent, cette assurance incendie collective est complétée par une assurance contenu et une assurance vol.
Que couvre l’assurance habitation ?
L’assurance incendie couvre au minimum les dégâts causés au bâtiment par le feu, la foudre et les explosions. Elle assure aussi les dégâts causés par les tempêtes et les catastrophes naturelles. La plupart des polices d’assurance habitation élargissent les garanties de base de la police par une couverture des vitres brisées, des dégâts liés à la fumée ou à la suie et des dommages aux appareils électriques. Souvent, les dégâts d’eau causés par une rupture des canalisations, le débordement des gouttières ou l’infiltration d’eau par le toit sont également repris dans la couverture.
Veuillez noter qu’il ne s’agit souvent que de dommages consécutifs. Cela signifie que l’assurance couvrira votre sol endommagé si votre lave-linge tombe en panne et que l’eau endommage votre parquet. Par contre, les frais de réparation de la machine défectueuse seront à votre charge.
D’autres assurances recommandées ?
Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance contenu est essentielle. Elle couvre le contenu du bâtiment ainsi que vos biens personnels en cas de dommages dus à un incendie, une tempête, de la grêle, des dégâts des eaux ou même une catastrophe naturelle telle qu’une inondation ou un tremblement de terre. L’assurance contenu couvre tout ce que vous pouvez emporter avec vous. Elle ne concerne pas les éléments qui font partie intégrante de l’habitation (la cuisine ou la baignoire par exemple), mais plutôt les objets mobiles (votre lit, votre téléviseur, votre ordinateur et les autres appareils électriques, vos meubles, vos vêtements ou votre vélo). Lorsque vous envisagez de souscrire une telle assurance, votre assureur vous demandera d’estimer la valeur de vos biens mobiliers.
L’assurance incendie peut également être complétée par une garantie contre le cambriolage ou le vol. Celle-ci couvre les biens qui ont été volés ainsi que les dommages résultant de l’infraction. Une porte forcée ou une fenêtre brisée, par exemple.
Enfin, vous pouvez aussi souscrire une assurance protection juridique. Elle prend en charge les frais juridiques et d’avocat en cas de litige après un sinistre.